On le sait tous, il faut éviter la « Google dépendance », adopter une stratégie multicanal, et ne plus tout miser sur le netlinking comme on le faisait à la belle époque, à moins d’être un « courtermiste », ce qui peut se défendre. Mais la force du lien est toujours là, à double tranchant bien sûr, mais terriblement efficace pour qui sait la maîtriser.
« Sans maîtrise, la puissance n’est rien »
Toute la réussite, la performance et la pérennité d’un linkbuilding efficace tient à son orchestration. Brouiller les pistes, IP et whois différents, etc. sont les bases élémentaires pour rester sous le radar, mais le timing et la planification des actions à mettre en oeuvre sont déterminants.
J’ai mis un temps fou à proposer des prestations de netlinking à mes clients, car la capacité à orchestrer une stratégie de netlinking sans envoyer du plomb ne s’apprend pas en un jour.
Un modèle économique sans bullshit
Au-delà des aspects techniques inhérents au netlinking, la transparence des livrables et le mode de rétribution sont tout aussi « touchy ». La rémunération « à la performance » comme je l’ai déjà expliqué est souvent une utopie. Créer du lien pour un client, et par extension lui monter un réseau de sites pose 2 problèmes majeurs :
- Pour peu qu’il soit bon, le prestataire SEO aura in fine la main mise sur une bonne partie de la visibilité SEO de son client, ce qui peut poser des problèmes d’éthique, et de relationnel évidents.
- Si le netlinking peut générer un ROI énorme, c’est une activité chronophage qu’un consultant indépendant ne peut assumer à lui seul.
Le juste équilibre entre transfert de compétences et outsourcing est de mon point de vue la meilleure solution. On m’a souvent reproché d’avoir une démarche un peu anti-commerciale en ne favorisant pas le renouvellement de contrat avec mes clients, mais je persiste à croire qu’un éditeur ou un e-commerçant ne doit pas être dépendant à 100% de son consultant. Au début peut-être, mais il devra intégrer les fondamentaux et gagner en autonomie s’il cherche la performance… et à faire des économies aussi !
J’accompagne donc mes clients sur une période d’un an environ pour qu’ils gèrent eux-mêmes leur netlinking. A mon sens, c’est une option plus pérenne et « penality proof » que les formations « express » sur 2 jours, certes très riches en informations ; car on oubli vite, et sans suivi beaucoup se retrouvent avec des sites cramés.
Rémunération transparente
Il y a 2 choses qu’il faut distinguer : les frais engendrés par des achats divers (nom de domaines, services tiers, achat de lien), et le temps passé pour la prestation proprement dite (support, suivi, analyse, conseil, recherche, etc). Ce sont 2 comptabilités différentes que je me refuse de packager. Je déniche un super nom de domaine expiré dans la niche de mon client ? Je lui en parle, et libre à lui de l’acheter ou pas. Il peut ainsi moduler son budget comme il le souhaite.